Il arrive que notre enthousiasme à faire quelque chose nous surprenne et nous dépasse. La joie nous transporte ! Nous voilà autre. En fait nous sommes à cet instant reliés à notre joie enfantine, celle qui ose, celle qui ne connait pas l’interdit, celle qui veut entrainer les autres dans un élan de joie, d’amour et de partage.
On oublie dans ces moments là que les autres ne sont pas dans la même énergie. Tel un soufflé qui s’effondre, notre élan se prend une belle claque et notre intention fait flop, nous voilà plongé dans l’eau glacée !
L’erreur serait de retourner cet élan contre nous, les autres le monde entier pour ensuite s’interdire une nouvelle initiative. On est en apprentissage (apprenti sage) et nous avons à nous exercer encore et encore pour que le soi-disant échec (car au fond cela n’est est pas un : si les autres ne veulent pas entrer dans la danse de la vie, c’est leur problème, pas le notre) devienne une aptitude naturelle que nous osons enfin mettre à jour.
Ne perdons pas espoir, continuons de bousculer un peu les grincheux, les aquoibonistes, les rigides, en faisant des pirouettes, en osant sortir des chemins, en expérimentant ! Faisons-le pour nous déjà, pour honorer notre essence divine et s’il s’avère que notre attitude les fasse bouger quelque peu, alors nous aurons semer des graines…