Avancer sur le chemin spirituel n’est pas synonyme de promenade bucolique, loin de là ! Car plus on entre dans l’intimité de notre être et donc de ce qui est de l’ordre du divin, plus on perçoit l’immensité de la tâche à accomplir. Nous découvrons les différents masques de l’orgueil et combien il peut nous égarer en chemin.
Cependant cela ne doit pas nous décourager. La conscience douloureuse de notre pauvreté est le signe de nos progrès dans la connaissance divine. Et si nous avons le désir d’amener d’autres personnes dans cette traversée du désert, alors nous avancerons vers la nouvelle humanité.
Ce qui fait mal c’est l’effort. Celui qui s’installe dans la paresse spirituelle, mentale ou physique ne se sent ni déficient ni tourmenté de scrupules. Mais si l’on se met à l’œuvre , l’effort qu’il faut fournir commence à nous rendre conscient non pas de notre force, mais de nos faiblesses. Cela est aussi un signe de croissance spirituelle.
Et n’oublions pas que c’est dans notre faiblesse que se manifeste la grâce de l’Esprit
Texte inspiré de « Dieu appelle », édition La Baconnière
Illustration Arthur Rackham