La vie apporte toujours son lot d’expériences. Face à l’interrogation, je cherche auprès des grands sages. Aujourd’hui c’est la petite Thérèse et le maître Omraam Mikhaël Aïvanhov qui m’apportent des réponses.
Dans son Manuscrit A2 Sainte Thérèse s’interroge : « Longtemps je me suis demandé pourquoi le bon Dieu avait des préférences, pourquoi toutes les âmes ne recevaient pas un égal degré de grâces, je m’étonnais en Le voyant prodiguer des faveurs extraordinaires aux Saints qui l’avaient offensé, comme saint Paul, saint Augustin et qu’Il forçait pour ainsi dire à recevoir ses grâces ou bien, en lisant la vie de Saints que Notre Seigneur s’est plu à caresser du berceau à la tombe, sans laisser sur leur passage aucun obstacle qui les empêchât de s’élever vers Lui et prévenant ces âmes de telles faveurs qu’elles ne pouvaient tenir l’éclat immaculé de leur robe baptismale, je me demandais pourquoi les pauvres sauvages, par exemple, mourraient en grand nombre avant d’avoir même entendu prononcer le nom de Dieu…
… Jésus a daigné m’instruire de ce mystère. Il a mis devant mes yeux le livre de la nature et j’ai compris que toutes les fleurs qu’Il a créées sont belles, que l’éclat de la rose et la blancheur du lys n’enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette. »
Et Aïvanhov de souligner : « Cette vie que nous avons reçus de Dieu se manifeste en nous par des qualités, des dons, des vertus, et il nous sera demandé un jour ce que nous en avons fait. Si nous avons négligé de les mettre au travail, nous les perdrons. Car on perd toujours ce qu’on ne cherche pas à employer utilement. Tandis que si nous développons nos dons pour en faire aussi bénéficier les autres, nous serons récompensés et nous en recevrons d’autres plus précieux encore. »
Dans mes ateliers, je dis souvent « Dans la nature, il y a des pâquerettes et il y a des baobabs ». L’un ne sera jamais comme l’autre mais chacun contribue à la diversité en apportant sa singularité.