Il y a 20 ans, les cahiers de mandalas n’existaient pas. Le mot lui-même n’était connu que par quelques praticiens et par des professeurs en école maternelle. Depuis les cahiers de coloriage de mandalas foisonnent et se répandent partout. Et comme toujours : lorsqu’un filon commercial voit le jour, il y a dérive. Car tout coloriage n’est pas un mandala.
Quelques rappels :
- Mandala en sanscrit (langue indienne de plus de 2300 ans) signifie cercle, mouvement, rotation et par extension sphère, communauté, environnement. Pour les tibétains mandala signifie concentration.
- Les mandalas les plus anciens créés datent de l’homme de Néanderthal soit 40 000 av JC. Depuis des millénaires, le mandala est utilisé comme moyen d’illustration graphique.
- Le mandala représente la totalité et il peut être perçu comme un modèle de la structure de l’organisation de la vie elle-même : un diagramme cosmique qui nous rappelle notre relation à l’infini, au monde qui s’étend au-delà et à l’intérieur de notre corps, de notre esprit.
- Le mandala est omniprésent dans la vie. Il est un symbole universel.
- De l’infiniment grand à l’infiniment petit, le mandala est là, nous rappelant l’existence d’un centre et d’une organisation autour, structure fondamentale de notre univers.
Le mandala répond à des critères de construction. C’est un dessin centré délimité dans l’espace. Il contient des éléments répétitifs qui peuvent être en miroir. Il est utilisé pour se détendre et se ressourcer dans un travail de l’extérieur vers l’intérieur (force centripète) ou pour s’ouvrir vers le mode dans un travail du centre vers l’extérieur (force centrifuge).
On peut colorier un mandala, on peut aussi en créer avec une intention. Je vous raconterai comment une autre fois !