Dernièrement, une amie m’a dit qu’elle voudrait être comme moi plus tard.
Que répondre à une telle déclaration ? D’abord, je ne sais pas vous, mais moi j’ai toujours un train de retard, dans le sens que la réponse me vient après coup, voire le lendemain. Donc je m’en suis sortie par une pirouette en disant qu’il y a 20 ans, j’étais une autre. Mais cet échange a continué de se promener dans ma tête : j’avais été troublée, touchée par cette marque de respect, certainement même flattée, mais je n’avais pas pu apporter une réponse digne d’un maître.
D’autant plus que deux jours auparavant, j’avais initié Catherine R au niveau Maître enseignant Reiki. Je m’étais sentie honorée de sa confiance et je lui avais cité cet enseignement du Reiki : « Le plus grand miracle accompli par un maître Reiki véritable… c’est qu’il n’en fait pas. »
Et ce matin, c’est encore une fois la sagesse d’Omraam Mikhaël Aïvanhov qui m’apporte soutien et réconfort dans ma maladresse. Je cite : « De même que l’enfant veut au moins égaler son père ou sa mère, un disciple prend son Maître pour modèle. Mais l’idéal à atteindre, ce n’est ni son père, ni sa mère, mais Dieu Lui-même qui l’a créé à son image. Le Maître est une porte, une étape, un éducateur pour un certain temps. Il n’est écrit nulle part que le disciple est obligé de s’arrêter à lui. »
C’est tous les jours, le chemin de la sagesse ! Merci la Vie !